Nos adhérents brillent dans le French Tech 120



Et tous les autres enseignements à tirer de ce classement ! 

Il y a un mois, le gouvernement dévoilait la liste des entreprises labellisées « French Tech 120 », le nouvel indice de la French Tech destiné à soutenir les meilleures pousses françaises dans leur hyper-croissance.

Que retenir de cette sélection ? Quel impact pour les start-up de notre collectif qui figurent au classement – ou contraire en sont absentes ? Qu’apporte concrètement le label FT120 ? On partage avec vous notre analyse détaillée.

+30% du French Tech 120 powered by Cap Digital

Il y a quelques mois, le classement Next40 était annoncé et nous étions fiers d'y retrouver 16 de nos entreprises adhérentes. Aujourd'hui, l'annonce du classement FT 120 permet à nouveau de récompenser l'investissement de nos équipes et célébrer la réussite de notre collectif.

S’il n’y avait qu’un seul chiffre clé à retenir, ce serait celui-ci : 31% des entreprises du FT 120 font partie du collectif Cap Digital. Dans le détail, on dénombre 38 start-up et PME membres et/ou accompagnées par Cap Digital sur les 123 entreprises labellisées.

En réduisant la focale sur la région Île-de-France – notre territoire naturel – le ratio grimpe même jusqu’à 42% avec 35 start-up et PME Cap Digital sur les 84 entreprises de l’indice basées à Paris et en Île-de-France.

Globalement, on se situe donc sur le même trend de performance que celui observé lors de l’annonce du Next 40 (qui fait partie du French Tech 120), au sein duquel, 40% des entreprises sélectionnées faisaient déjà partie de notre collectif.

 

38Entreprises membres et/ou accompagnées par Cap Digital au sein du FT 120
42 %Des FT 120 en Île-de-France font partie de notre collectif

 

 

« C’est pour nous une grande fierté de retrouver une part si significative de membres de notre collectif au sein du French Tech 120 ; et une reconnaissance importante pour nos équipes et experts qui accompagnent ces entreprises au quotidien. Parce que Cap Digital est, de loin, le premier pôle/cluster à y être si fortement représenté, nous mesurons aussi la déception des start-up et PME qui ne figurent pas dans ce palmarès. Nombre d’entre-elles ont un potentiel énorme. Qu’elles comptent sur nous pour les aider à poursuivre le développement de leur roadmap techno et business pour trouver de nouveaux partenaires, de nouveaux financements, de nouveaux marchés et de nouveaux clients afin de devenir les FT120 de demain. » Charles Huot, Président de Cap Digital

Focus sur les start-up et PME FT120 powered by Cap Digital

Tour d'horizon des 38 start-up qui rejoignent le classement FT120, symbole d'excellence à l'initiative de la French Tech qui prévoit l'identification des acteurs les plus prometteurs de l'innovation française.

Parmi les 123 start-up qui composent le French Tech 120, 38 d’entre-elles sont adhérentes de Cap Digital et/ou ont bénéficié d’au moins un des services du pôle depuis leur création.

 

Alors quels enseignements en tirer ?

Un classement qui a vocation a mettre en lumière les start-up les plus matures et en hypercroissance capables de devenir des champions européens. Classement reçu cependant de manière nuancée, on vous explique.

R&D + Business = Hyper-Croissance

Voilà pour l’analyse purement statistique. Mais nous avons relevé un autre enseignement – bien plus intéressant encore : l’écrasante majorité des membres de Cap Digital labellisé FT120 ont au préalable bénéficié de l’accompagnement de Cap Digital pour accélérer le développement de leur innovation technologique et/ou de leur roadmap technologique.

Ainsi, 18 entreprises FT120 ont par le passé été accompagnées et coachées par nos experts business pour décrocher le label Pass French Tech et/ou Entreprises innovantes des pôles : AB Tasty, Adyoulike, Agriconomie, Back Market, Contentsquare, Devialet, Evaneos, Finalcad, Happytal, Mano Mano, Mirakl, OpenClassrooms, Platform.sh, S4M, Shadow (Blade), Voodoo, Yespark et Younited Credit

11 entreprises FT120 ont quant à elles portés au moins un projet de R&D suivi, expertisé et labelissé par nos experts ayant obtenu in fine des financements publics : Bioserenity, Blablacar, Deezer, Doctolib, Dreem, ekWateur, Openclassrooms, QAPA interim, Quare (Scality), Shadow (Blade) et Talentsoft.

 

Ok mais concrètement, qu’apporte le French Tech 120 ?

Pour Cédric O, secrétaire d’Etat chargé du Numérique, l’objectif est clair : le French Tech 120 doit mettre en lumière les start-up les plus matures et en hyper-croissance afin de les aider à devenir des champions européens et à contribuer à la hausse de l’emploi dans l’hexagone.

« C’est en enjeu en termes de créations d’emplois, car la dynamique French Tech est en train de devenir l’un des principaux moteurs de la création d’emplois en France avec plus de 25 000 emplois nets qui seront créés en 2020 par nos start-up. C’est un enjeu en termes de souveraineté, car notre économie a besoin de leaders mondiaux pour participer à la définition des standards de l’économie internationale et préserver notre modèle social. » Cedric O, dans les colonnes du Figaro.

D’après les prévisions du Secrétariat d’Etat, sur ces 25 000 emplois annoncés pour les douze prochains mois, pas moins de 11 000 devraient être ouverts par les entreprises de la French Tech 120 ! (7 000 pour le Next 40 et 4 000 pour les 83 autres pépites du FT 120).

Face à de tels enjeux, le gouvernement entend donc offrir une série de services premium et un accompagnement sur-mesure pour faciliter la vie des 123 lauréats. Une cinquantaine de correspondants French Tech au service et à l’écoute des besoins des FT120 sont répartis dans les différentes administrations françaises pour les accompagner sur 5 besoins principaux :

– Le développement à l’international

– L’accès au financement

– L’accès au marché

– Le recrutement de talent (en France et à l’international)

– L’accompagnement dans toutes les relations avec les administrations

 

À peine publiée… déjà critiquée !

C’est sans doute le dernier enseignement à retenir de tout ce que nous avons pu lire sur le French Tech 120. De nombreuses voix se sont élevées pour remettre en cause le principe même d’une sélection, ou celui de la représentativité de toutes les régions (minimum 2 entreprises par régions françaises devaient figurer au FT120) qui a conduit au « rattrapage » de 7 entreprises sur un critère géographique. D’autres enfin regrettent que le critère des levées de fonds ait pesé si lourd dans la balance. Des critiques auxquels Kat Borlongan, Directrice de la mission French Tech, a répondu point par point dans une interview accordée à l’Usine Nouvelle et publiée le 3 février 2020.

Pour limiter les frustrations, le gouvernement a également annoncé dès la publication de la liste French Tech 120, que la sélection serait revue tous les ans selon « des critères qui peuvent être amenés à évoluer ».

Rendez-vous en 2021 donc pour découvrir le nouveau batch des labellisés. Mais d’ici là et pour mettre toutes les chances de votre côté, n’hésitez pas à nous contacter !

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